10 % des médicaments vendus dans le monde sont des faux. Ce phénomène se diversifie, s’amplifie et relève véritablement du crime organisé international. « On assiste à l’évolution d’une nouvelle forme de trafic due à la réglementation européenne de 2011 qui a obligé les laboratoires à passer par des distributeurs placés à l’étrangers pour des importations parallèles de médicament. Si l’intention était d’accroître la concurrence et de faire baisser les prix, la criminalité organisée s’est emparée du circuit. Ainsi, la mafia italienne détourne des 38 tonnes avec des vrais médicaments et les envoie en Roumanie où des faux distributeurs écoulent la marchandise ou réinjectent des faux médicaments. En Allemagne, il y a eu un trafic de faux Herceptin, un anti-cancéreux », témoigne Bernard Leroy, le Directeur de l’IRACM (Institut International de Recherche Anti-contrefaçon de Médicaments). Selon l’organisme de recherche, le trafic de faux médicaments, « touche les populations d’Afrique, d’Amérique latine mais aussi des pays occidentaux, enrichit les réseaux criminels et finance le terrorisme ». C’est donc un réel problè
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