Les contrôles vidalies se feraient-ils encore attendre ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 19.08.2024Par : Slimane BoukezzoulaLecture : 6 min.
En avril dernier, Alain Vidalies, le secrétaire d’État aux Transports, est monté au créneau pour annoncer un renforcement des contrôles routiers, avec l’objectif de s’attaquer au dumping social exercé par les pays d’Europe de l’Est. Qu’en est-il sur le terrain, notamment depuis l’application, en juillet dernier, de la loi Macron ? Quelle perception les acteurs régionaux en ont-ils ? Effet d’annonce ? Nous avons posé la question aux représentants d’organisations patronales.
Mis sous la pression depuis de longs mois par les organisations patronales du TRM qui lui ont fait remonter l’exaspération des transporteurs français face à la concurrence déloyale exercée par les pavillons d’Europe de l’Est, le secrétaire d’État aux Transports s’est alors engagé sur trois fronts : l’intensification des contrôles sur les lieux de chargement et déchargement (avec des consignes spécifiques données aux préfets et aux services régionaux) ; le renforcement des actions de lutte contre les fraudes au travers, notamment, de la constitution d’une « task force » destinée à renforcer la détection des fraudes au chronotachygraphe
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