ANNIE GULMEZ : Le principal intérêt pour l’entreprise utilisatrice réside dans le fait – car on ne choisit pas son intérimaire — qu’il y a beaucoup moins de risque de requalification. Ce type de contrat n’a pas vraiment connu un essor important puisqu’on n’en compte que 17 000 dans toute la France.
A. G. : Si le poste proposé à l’intérimaire est un vrai poste, je conseille au chef d’entreprise de mettre en place un CDI. En cas de rupture, ce type de contrat coûte beaucoup moins cher à l’entreprise, comparé à un contrat en CDD qui serait interrompu. La problématique, c’est qu’on est plus enclin à contester un licenciement en CDI qu’en fin de CDD. Dans l’absolu, la période d’essai permet de voir.
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