Le pavillon bulgare serait-il un trait d’union notable entre l’Orient et l’Occident ? À lire la première étude du Comité national routier (CNR) consacrée à ce petit pays, la réponse est positive. Le pavillon bulgare a réussi à surmonter les difficultés liées à son éloignement du centre de l’UE en multipliant par trois son activité internationale entre 2008 et 2015, tandis que celle du pavillon français a été divisée par deux sur la même période. Fait marquant, les transporteurs bulgares (moins de 20 000 entreprises et plus de 150 000 actifs) se sont surtout spécialisés dans le transport entre pays tiers, à savoir les six à sept pays les plus développés situés à l’ouest de l’UE. Résultat, les véhicules bulgares ne rentrent que quatre ou cinq fois par an à leur base pour effectuer l’entretien et le contr
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