La France est le berceau des races, comme la limousine, la salers, la montbéliarde, etc.. Bovines ou même porcines, on les exporte ». À l’instar de Romain Bardy, patron de Bardy Bresse, en Saône-et-Loire (lire p. 32), les transporteurs d’animaux vivants sont souvent fiers de leur spécialité. « La France a un beau savoir-faire d’élevage, confirme Nancy Le Febvrier, responsable administrative et logistique des Transports Lelandais (22). À ses débuts, il y a 34 ans, notre entreprise assurait uniquement de la ramasse de porcs dans les fermes à destination des abattoirs. Mais la demande a beaucoup évolué, grâce à l’exportation croissante des cheptels : nous réalisons à présent 40 % de notre chiffre d’affaires avec des transferts d’animaux, notamment reproducteurs ».
Une spécialité qui place ces entreprises à la croisée de plusieurs mondes : « On devrait peut-être être rattachés à l’agriculture », lance Romain Bardy.
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