L'Officiel des transporteurs : pensez-vous que beaucoup d'entreprises de transport souffrent d'un manque de fonds propres ?
Pierre Cohen : Je ne trahis pas un secret, c'est étymologiquement que les entreprises de transports manquent de fonds propres. Mais j'ai quand même remarqué qu'elles ont fait de remarquables efforts pour atteindre une maturité financière. Il y a quelques années, avant que l'accès en soit réglementé, ce métier était galvaudé et mis à la portée de beaucoup d'apprentis entrepreneurs. Compte tenu de leur faiblesse, ils n'ont pu exploiter longtemps. Mais ils ont fragilisé le secteur. Comme le mal est profond et que les pouvoirs publics, peu enclins à regarder ce secteur revendicateur, ne se pressent pas pour le restructurer, il faut donc laisser le temps au temps. La sélection se fait naturellement.
L'O.T. : Où situez-vous le(s) point(s) faible(
>Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?