Notre activité se tient raisonnablement bien au sein d'un marché qui s'effondre. D'une part, le transport léger et la course sont affectés par la crise que connaît le transport lourd puisque nous intervenons en bout de chaîne, pour le dernier kilomètre. D'autre part, nous subissons la concurrence déloyale d'officines créées en marge de toute réglementation. Lesquelles proposent des tarifs jusqu'à 25 % inférieurs aux nôtres. Résultat : les prix de vente s'affaissent dans des proportions calamiteuses, retombant au niveau de ceux pratiqués il y a 10 voire 15 ans. A contrario, nos charges sociales s'alourdissent. Difficile d'absorber une hausse du smic de 5,5 % sur un poste qui représente de 70 à 75 % de nos coûts de revient. Quant au carburant, nous y consacrons 160 000 E par an car nous, entreprises de transport léger, nous le réglons « plein pot ».
Je suis donc très inquiet pour l'avenir de ce marché qui se concentre aux mains de quelques acteurs et pas forcément les plus sérieux. Face à de tels concurrents, nous demeurons soucieux de maintenir rigueur et avance technologique. Nous nous sommes donc inscrits dans une démarche de certification ISO qui se t
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