Les transporteurs se débrouillent

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Lors d'une conférence-débat organisée le 5 juillet, l'AFPA de Cholet a insisté sur la nécessité d'anticiper les besoins en conducteurs routiers. Mais les avis divergent sur l'ampleur du manque.

Pas facile entre acteurs du transport de tomber d'accord sur les difficultés liées à l'embauche des conducteurs ! A Cholet, l'Association pour la formation professionnelle des adultes (AFPA), chargée par le gouvernement de pourvoir aux besoins des secteurs en pénurie de main d'oeuvre, vient pourtant de s'y essayer. Entre transporteurs, formateurs, financeurs de formation et syndicalistes, les voix sont discordantes. Vous avez dit manque de conducteurs ? « Nous ne relevons aucun signe de pénurie nationale », proteste Philippe Choutet, délégué général de l'Union des fédérations de transport. Impression confirmée localement par l'observatoire régional de l'emploi et de la formation. « Le nombre de chauffeurs recrutés a beaucoup augmenté ces dernières années (+24 %), explique Guillaume Laurent, chargé de mission. Mais les transporteurs mettent du temps, 52 jours en moyenne pour les trouver ». Et d'insister sur la nécessité, pour

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