Après des trafics soutenus dès le mois de mai, un léger repli s'est fait sentir ces dernières semaines. C'est normal en fin d'année : les industriels n'aiment pas le stockage durant les fêtes. Nos dix plus gros clients oeuvrent surtout dans l'équipement automobile, secteur où il reste du boulot, et l'emballage. Nous desservons beaucoup l'est de la France. En revanche, nous ne descendons jamais sous une ligne Bordeaux-Lyon : il s'avère trop difficile de recharger dans le Sud ! Après plusieurs années de progression, nous jouons la carte de la stabilité tant pour ce qui concerne le parc que les effectifs et la clientèle. Et serrons les boulons : nous sensibilisons les conducteurs à la consommation de carburant (nous avons encore des progrès à faire !) ; assurons davantage l'entretien des véhicules en interne ; limitons les heures supplémentaires. Grâce à une réduction de l'offre de transport, le marché s'est rééquilibré et les prix deviennent enfin cohérents. Les services achats, qui se sont montrés trop sévères, sont aujourd'hui victimes de leur politique. On assiste donc à un retour à la raison. D'autant que les transporteurs commencent, eux, à savoir
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