Les flux de conteneurs, symboles de la mondialisation du commerce, poussent les sites portuaires à se positionner et à investir. En 2006, dans les ports français, le volume de « boîtes » a augmenté de 1,5 % par rapport à 2005. Que prépare la façade maritime pour être au rendez-vous de la croissance ? Les entreprises de TRM en profiteront-elles ? Une chose est sûre : les projets ne manquent pas, ni les ambitions...
Faut-il croire absolument au flux grossissant des conteneurs ? La nouvelle génération des navires porte-conteneurs ne laisse aucun doute. Dépassant rarement hier les 5 000 EVP (équivalent vingt pieds), ils emportent désormais jusqu'à 15 000 « boîtes » EVP. La course à la capacité est lancée. Après la livraison, cet été, de l'Emma Maersk (11 000 EVP), la compagnie française CMA CGM a passé une commande record au coréen Hyundai de huit unités de 11400 EVP. Il s'agit des plus gros navires du monde. Ils doivent répondre à la poussée de la « conteneurisation » de 14 % l'an passé, enregistré dans le monde par les acteurs du transport maritime. Pour le transport routier, le créneau est devenue une évidence. Mais qui en profite
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