L'OT : Comment voyez-vous l'avenir des commissionnaires de transport ?
Dominique Di Bello : À court terme, la conjoncture est encore difficile, car la pénurie de camions se fait toujours sentir, et pour plusieurs raisons. La première, c'est que le prix des tractions a trop longtemps été sous-évalué, et que pendant des années, les transporteurs ont été sous la pression des clients, ce qui a entraîné la disparition d'un nombre important d'opérateurs. On se retrouve aujourd'hui en quelque sorte « en culottes courtes » car on n'a plus beaucoup de monde sur le marché pour faire nos approches, notamment pour le transport de conteneurs d'un port à un autre. De fait, en tant que commissionnaire, nous sommes obligés de trouver des solutions alternatives en nous appuyant de plus en plus sur d'autres structures. Dans la région lyonnaise, nous misons ainsi beau
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