Le temps des questions

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Si les tensions sur les moyens de transport routier persistent, les commissionnaires seront-ils poussés à intégrer des véhicules pour mieux garder leurs clients et répondre aux impondérables ? Pour quelques-uns, la voie passe plutôt pour une ouverture à l'Europe, dans les pas de leurs clients.

Il y a une dizaine d'années, des commissionnaires qui travaillaient pour l'industrie pétrochimique ont été obligés d'acheter des camions pour devenir des « transporteurs commissionnaires », pour répondre aux attentes des chargeurs. En raison de manque de véhicules disponibles constaté en 2006 et au printemps 2007, sommes-nous à la veille de revivre le même scénario ? Les avis divergent selon les situations.

Le groupe ID La Flèche (84), enregistré comme commissionnaire, sous-traite une partie de son activité. « La part d'affrètement reste cependant marginale chez nous, précise le dirigeant Éric Hémar, puisque nous assurons 80 % de notre activité de transport en propre, et que le manque de véhicules nous incite à intégrer toujours davantage de moyens. De fait, nous recourons à la sous-traitance essentiellement lors de pics d

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