Je t'aime, moi non plus

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Indispensable pour une entreprise, le soutien des banques est basé sur leur appréciation du secteur dont elle relève, du risque qu'elle présente, ainsi que de la personnalité de l'entrepreneur.

Les banques font partie de ces entreprises que leurs clients adorent détester. Les transporteurs routiers n'échappent pas à la règle. Comme tous les dirigeants de PME, ils ont besoin des banques, mais ont le sentiment de ne pas toujours recevoir le soutien qu'ils pourraient attendre d'elles. « Les banquiers sont là quand tout va bien, mais au moindre problème, impossible de compter sur eux », affirme Christian Leleu, président des Transports Leleu (80), résumant une opinion communément répandue.

Les banques sont pourtant des partenaires incontournables à toutes les étapes clés de la vie de l'entreprise. Au moment de la création, tout d'abord. De ce point de vue, le secteur des transports est particulièrement rude. « Il faut 40 véhicules moteurs minimum pour absorber les frais fixes de fonctionnement », estime Jean-Philippe Bessières, expert-comptable et commissaire aux comptes. Dans ces conditions, les banques ne se montrent guèr

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