A la fin de la semaine, il me faudra prendre une décision : continuer l'activité de mon entreprise, créée en 2004, ou redevenir salarié, à 50 ans. Chauffeur-livreur peut-être, l'un de mes anciens métiers. Pourquoi en arriver là ? J'ai dû répondre à un appel d'offres lancé par mon principal donneur d'ordres (60 % de mon CA), avec lequel je travaille depuis mes débuts pour une tournée quotidienne dans le médical. Mais, cette année, mes tarifs ont été considérés, par le nouveau directeur, comme trop élevés. Pourtant, j'ai déjà sacrifié 90 € par jour. Que le taux de conformité de mes livraisons ne s'abaisse jamais en deçà des 99 % importe peu à ce spécialiste de la distribution express. Seul le prix compte. C'est une honte ! Le contrat cessera à la fin septembre. Ma décision dépendra de la réponse que j'attends de TNT pour une tournée. Car il est impossible de tabler sur ma seule clientèle en propre, ponctuelle, compte tenu de la concurrence qui sévit sur ce créneau. Les besoins à couvrir ne manquent pas si l'on a 15 chauffeurs et que l'on répond au ras des pâquerettes au plan tarifaire. J'ai démarché des magasins d'optique et de santé au
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