A quand une énergie de substitution ?

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Pourquoi les professionnels du transport devraient supporter seuls la responsabilité d'utiliser une énergie polluante, s'interroge Marc Vernay, gérant des Transports Pirouelle (89).

«Les taxes, remède générique contre la pollution, seront-elles le lapin qui sortira du chapeau du Magique Grenelle de l'Environnement ? Curieusement, la taxation est la première pensée qui vient à l'esprit pour lutter contre les effets nocifs d'une énergie dont on n'a pas mesuré au départ les conséquences désastreuses pour notre environnement. Cette énergie, pour laquelle nous n'avons pas le choix, nous est en quelque sorte imposée polluante, surtaxée de surcroît à près de 84 % à l'achat, et doit à nouveau générer de nouvelles taxes antipollution lors de sa consommation. A quoi servent les investissements en recherche par les constructeurs de poids lourds pour respecter les normes Euro IV et V qui se répercutent sur le prix de vente d'une façon très sensible pour l'acquéreur ? Nous participons déjà à la dépollution lors de l'achat du camion et nous devrions encore subir une taxe écologique supplémentaire !

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