Les entreprises de transport devront-elles en passer par une « taxe palette » pour être entendues ? La gestion des palettes et leurs coûts induits (vols, destructions, pertes, stockage, voyages...) ont l'art d'empoisonner la relation entre les chargeurs, les transporteurs et les distributeurs ou loueurs. Le rapatriement des palettes peut représenter jusqu'à 5 % du chiffre d'affaires. Dans le meilleur des mondes, les coûts pourraient être partagés par l'ensemble de la chaîne logistique, aidée par la traçabilité des palettes. Mais cette RFID jugée coûteuse n'a pas convaincu en Europe, en dehors de quelques expérimentations. Les filières « consommatrices » de palettes sont plus dans l'attente de solutions et d'organisations négociées, dans la transparence. Une fois de plus ?
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