Acheteurs volontaristes, les ressortissants des pays de l'Est (certains venant de Russie, d'Ukraine ou du Kazakhstan) ont disparu du paysage des enchères. Et avec eux une certaine inflation sur les matériels. « Nous constatons que les prix moyens ont chuté », annonce Jean-Pierre Soubiran, patron de Enchères Net. « Compte tenu des délais de livraison du neuf, l'an passé il nous arrivait couramment de vendre des camions récents pratiquement au prix du neuf. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas ».
Le professionnel admet que les prix pratiqués ces deux dernières années sortaient de toute logique. L'atterrissage est assez logique, même s'il surprend. « Ce qui valait 40000 euros hier, part à 30000 euros aujourd'hui », lance-t-il. Pourtant les enchères permettent toujours à des entreprises de transport de venir chercher une semi-remorque ou un porteur à un bon prix, très anciens ou très ki
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