Conjoncture en berne, structures à revoir

En exploitation, les coûts de la messagerie augmentent plus vite que les prix de vente, sous l'effet de contraintes récurrentes (difficulté à recruter des conducteurs, conditions de livraison...). De plus, le fret est devenu plus volumineux. La bonne santé de la messagerie classique passera-t-elle par les colis que d'autres réseaux ne veulent pas ?

En mars, lors d'une table ronde à la SITL, les messagers de TLF ont souligné que les prix du marché ne permettaient pas de dégager des marges suffisantes pour financer leur développement. D'où la nécessité de réajustements tarifaires. Certains ont eu lieu. Ainsi, fin septembre, Alain Bréau annonçait un retour au vert des comptes de Mory Group (93), lié notamment à une réévaluation tarifaire. « Pour ne pas avoir réagi plus tôt, nous avons perdu cinq points de marge entre 2004 et 2007 », soulignait alors le P-dg (L'OT 2470). Roland Vassard, P-dg de Regis Martelet (21) explique que le redressement de son activité messagerie est passé par un « nettoyage » du portefeuille client (voir p.28).

Des améliorations sont possibles. Reste un problème de fond : celui d'un marché

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