La branche comme niveau privilégié

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Moins de 20 % des entreprises de transport de plus de 10 salariés avaient, en 2006, négocié avec leurs représentants du personnel sur le temps de travail ou les salaires. Et bien peu profitent de la possibilité accordée par la loi du 4 mai 2004 sur le dialogue social de déroger par accord d'entreprise à un accord de branche. Frilosité ou incapacité ?

«Le temps et l'argent sont dans le transport les deux piliers de la négociation », résume Jean-Luc Allègre, directeur du cabinet spécialisé dans les relations sociales Jean-Luc Allègre & Associés, lequel peut faire office de DRH dans les PME et accompagner les directions dans les négociations. Et en cette période de récession, c'est peut dire que les deux piliers vacillent dangereusement. Encore plus alarmistes qu'à l'accoutumée, la FNTR et TLF évaluent à 40 000 le nombre d'emplois menacés et à 2 122 le nombre de défaillances d'entreprises en 2008, soit le double par rapport à 2007. Même si selon les organisations syndicales, les chiffres sont gonflés pour peser sur les négociations annuelles obligatoires (NAO) dans les branches, la situation n'en reste pas moins préocc

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