Le transport en citernes pulvérulents représente 75 % de nos activités. Le reste est constitué par de la benne et un peu de conditionné en régional. Des marchés qui présentent une évolution économique différente : le secteur des métiers du bâtiment connaît un recul de 20 % tandis que celui de l'agro-alimentaire demeure plus stable. Nous avons donc formé une partie de nos conducteurs à la polyvalence leur permettant de passer de l'un à l'autre. Obligés de tenir compte du moindre niveau d'activité et du faible niveau des marges, dans la profession comme dans l'entreprise, nous nous refusons à pratiquer du dumping pour occuper nos véhicules. Depuis la fin 2008, nous avons réduit de 5 % tant notre parc que nos effectifs. Les départs en retraite ne sont pas remplacés et les embauches ont été gelées.
Nous avons, en parallèle, décidé de relever notre niveau d'exigence en développant davantage la formation des conducteurs en matière de sûreté, sécurité, écoconduite et de propreté du matériel. Les itinéraires sont optimisés pour éviter au maximum les autoroutes dont les tarifs ont subi des hausses de 5 % sur certains tronçons. Comparé à celui de
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