GÉRARD WEBER, dirigeant des Transports Weber (68)

Article réservé aux abonnés

Le transport routier de marchandise a connu depuis le début de l'année une chute d'activité aux alentours de 25 %. Lotier lignard de zone longue de fret industriel, je suis de plein fouet dans le marasme dans la mesure où l'industrie automobile représente la moitié de mon activité et que mon principal client a chuté de 60 %. Du coup, la mort dans l'âme, j'ai dû licencier un dixième de mes effectifs et supprimer des camions et des lignes, voici un mois. Le redimensionnement de l'entreprise a permis d'enrayer l'hémorragie. J'avais une entreprise taillée pour dépenser 630 000 euros par mois et je n'en rentrais plus que 550 000 ! Pourquoi ? Parce que les camions roulent moins, moins bien chargés et l'érosion tarifaire aidant... Au lieu d'avoir un complet avec 13 mètres, on n'a que 11 m mais il faut y aller quand même. Au lieu d'embarquer 25 tonnes on n'embarque que 22 t et il manque 50 euros. Soit 50 euros par jour multiplié par 50 camions sur 20 jours, faites le compte ! Heureusement, nous sommes sur une niche de matières dangereuses, ça tient encore. Quand je regarde mes prix de revient par rapport aux prix du marché, je suis trop cher. Il me faudrait demander �

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

INDICATEURS

Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15