La réforme de la taxe professionnelle (TP) suscite l'opposition des trois associations d'élus de France (Régions, départements et maires) et les craintes des organisations patronales. En dépit des ateliers de travail organisés le 10 avril et le 27 mai sous l'égide de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, la polémique reste vive. L'enjeu est de permettre aux collectivités de récupérer 22,2 milliards d'euros qu'elles perdront avec la suppression de la part investissement de la TP. La tâche du gouvernement est d'autant plus délicate que les élus locaux risquent de quitter la table des négociations s'ils perdent leur autonomie fiscale. En outre, les pouvoirs publics doivent tenir compte de l'avis des entreprises, lesquelles redoutent un transfert de charge fiscale de l'industrie, très affectée par la TP, vers les services.
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