« Si l'économie ne redémarre pas à la rentrée et que la consommation reste atone au moment des fêtes, les chargeurs ne souffriront pas d'un manque de moyens routiers. En revanche, si la reprise pointe, le risque d'être confronté à un problème d'offres est réel. Car, outre un nombre important de défaillances dans le secteur du TRM, les transporteurs ont stoppé leurs achats de véhicules. Si un tel cas de figure se présente, les opérateurs étrangers pallieront certainement le déficit national. Mais impossible de prédire l'avenir. Sur le premier semestre, Mars a vu ses volumes chuter de 10 à 12 %. Mais aucun de nos transporteurs n'a failli. Qu'en est-il de leurs affrétés qui assurent certaines de nos lignes ? Je n'ai pas d'information précise. Mais ce sont eux qui souffrent le plus actuellement car les niveaux tarifaires ont fortement chuté. Une certitude, Mars n'entend pas profiter de cette crise pour lancer un appel d'offres. Le dernier, comme chaque année, s'est tenu en avril et n'a pas été ouvert à l'externe. Pourtant, les pressions en interne sont réelles ».
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