Les banques nous empêchent de travailler ! Ne possédant pas de bennes 44 tonnes pour participer à la campagne betteravière, j'ai tout d'abord cherché à louer le matériel correspondant. Réponse des fournisseurs : cette année nous ne louons pas de matériel, nous en vendons. J'ai donc adressé une demande de prêt à trois banques qui après avoir exigé des relevés de compte m'ont toutes les trois signifié leur refus ! Pour l'achat d'un tracteur routier, même en présentant des relevés de compte avec une somme entre 40 000 et 50 000 euros disponible en banque, j'ai à nouveau essuyé trois refus. La sucrerie n'acceptant pas d'être desservie avec du 40 tonnes, j'ai dû trouver une benne d'occasion financée grâce à une avance de mes beaux-parents ! Sans cette aide, nous perdions 20 % de chiffre d'affaires par mois et peut-être aurions nous dû licencier des conducteurs. En juin, j'ai acheté un tracteur d'occasion grâce à un financement Mercedes de 40 000 euros. Il est donc impossible à un dirigeant qui a racheté une petite PME de transport dans l'année et qui est affiché au rouge d'investir ! Je ne peux pourtant lâcher le morceau puisque j'ai l'entreprise à
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