Lequel proposait 23 k€ pour la reprise de cette entreprise spécialisée dans la distribution palettes (L'OT 2514). Cette décision avait provoqué un tollé chez les salariés de Serta qui voyait en Jean-Luc Charrière l'un des responsables de la faillite. Fait rarissime : ces derniers ont interjeté appel de la décision et... obtenu satisfaction. « Les repreneurs ont été renvoyés dans leurs cordes », se réjouit Jean-Pierre Villemin, délégué central syndical CFDT. Reste que l'avenir s'est assombri pour les 148 salariés de Serta. En l'absence d'autres propositions de reprises sérieuses, le tribunal de commerce a prononcé la liquidation judiciaire. Le bâtiment du site de La Vaupalière, près de Rouen, est toujours occupé par une partie du personnel. En jeu : le versement d'une prime de licenciement « décente » par Olivier Morel, le futur ex-patron de Serta. S. B.
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