C'est l'histoire d'un candidat au titre du Transporteur de l'Année qui n'a pas pu aller au bout de son idée en 2010. L'entreprise en question, basée dans le sud de la région parisienne, représentant une vingtaine d'euros de chiffre d'affaires, s'y voyait pourtant, le 15 mars, à l'honneur. Retenue dans les six meilleurs dossiers et promise à une Palme, elle présentait un solide dossier, qui contient à la fois des ratios financiers stables, une stratégie pensée à court et long termes et une politique sociale affirmée. Le genre de dossier de candidature qui fait référence, porté par un sentiment de pérennité. Puis patatras, le 4 mars, coup de téléphone, en toute fin de journée. Panique. Ton saccadé. Voix cassée. Le candidat nous annonce qu'il retire son dossier. Il s'en excuse mais assure ne pas avoir le choix. La raison de cette volte-face ? Son premier client (près de 10 % de son chiffre d'affaires), un industriel de renom, avec qui il travaille depuis 20 ans, considéré comme un « partenaire historique », remet la collaboration en cause. Les bonnes pratiques sont oubliées. Un appel d'offres est en vue, avec le risque de déflation que cette pratique en v
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