Peu de bilans, sur l’exercice 2009, ont échappé à la baisse de chiffres d’affaires, hors croissance externe ! Au fur et à mesure que les données sont rendues publiques, la réalité du transport routier saute aux yeux. Sans fard. On peut avancer trois explications. La première tient à l’indexation gazole. Elle a contribué, à la marge, à la fonte des recettes, par rapport à 2008. Pour mémoire, rappelons que la surtaxe gazole chez STEF-TFE a représenté 1,3 % du CA en 2009 contre 5,3 % l’année précédente. Soit quelques millions d’euros. La deuxième, plus conséquente, a trait au repli de l’activité, qui a diminué mécaniquement les revenus. Certaines entreprises, parfois concentrées sur des restructurations ou réorganisations lourdes, ont délaissé le terrain commercial. D’autres, plus sèchement, ont fait le choix de « perdre » des marchés jugés pauvres. La troisième, enfin, touche directement aux prix de transport, devenus le serpent de mer. Les prix piquent du nez. Il n’y a qu’à consulter les offres sur les bourses de fret pour s’en émouvoir. Oui, mais de combien ? Fine question que Transporeon et Capgemini Consulting relèven
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