Ce samedi, sur les coups de 20h30, Éric Cabaillé laissera son cerveau de patron (très sérieux) d’une entreprise de TRM au bureau.? Devant son écran géant, en compagnie de sa famille et ses amis du Boulou (66), où il demeure, il se lâchera, poussera fort, à distance, pour aider le pack de l’USAP (Perpignan) à conquérir un deuxième titre de champion de France consécutif. En face sur la pelouse du Stade de France, comme l’an dernier, ce sera le Stade Clermontois soutenu, lui, par Pierre Verdier, patron des Transports éponymes (63). Point commun entre les deux chefs d’entreprise : ils sont membres du groupement Astre dont Eric Cabaillé assure la vice-présidence. La passion du rugby chevillée au corps, l’amour du maillot également. Vers 23 h, comme souvent après chaque match du Top 14, Éric Cabaillé s’amusera, d’un petit texto, à « chambrer » son collègue astrien. Exemple : « J’ai reçu une palette de mouchoirs par erreur, je te l’envoie », rigole le Catalan. Cet ancien demi de mêlée, élevé au biberon de l’Ovalie par un père rugbyman et un grand-père adepte du jeu à XIII, en est convaincu : comme en 2009, il descendra fêter
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