Notre spécificité est le combiné rail-route, fer de lance de notre activité à 90 %. Or le mode ferroviaire connaît depuis le mois d’avril, des soucis récurrents du fait de grèves intempestives. La situation du ferroviaire n’est pas des plus favorables avec les blocages, en octobre, qui ont rafraîchi aussi bien les chargeurs que les transporteurs. En conséquence, nos clients chargeurs sont un peu dubitatifs sur le combiné et son développement. Nous n’avons pas de perte significative de clients mais ce risque latent constitue un frein réel dans notre développement et un frein psychologique vis-à-vis de certains chargeurs qui hésitent à confier la totalité de leurs flux au ferroviaire. Nous tirons notre épingle du jeu grâce à notre action commerciale et parce que notre spécificité est quand même reconnue par un certain nombre de chargeurs. Ces soucis sont-ils derrière nous ? Nous espérons que, du côté du ferroviaire, une évolution plus positive sera entreprise de la part des opérateurs. Le combiné ne survivra et ne se développera que par une saine concurrence. Demain il faut souhaiter que d’autres opérateurs ferroviaires apparaissent au plan
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