« L’adjudicataire devra être sacrément bon pour déployer le dispositif », avait reconnu Dominique Bussereau, lors de son audition devant les députés de la commission des finances le 12 octobre dernier. A l’évidence, on peut se demander si l’avis de l’ex-secrétaire d’Etat chargé des Transports ne sous-entend pas un retard incompressible dans le calendrier. Le consortium a beau avoir été choisi (Autostrade/SNCF/SFR/Thalès/Steria), l’expérimentation alsacienne du dispositif débutera-t-elle en janvier mi-2012 ? L’extension de l’écoredevance au reste du territoire après évaluation est-elle réalisable mi 2012 ? Au-delà de la complexité technique, le dossier dépend surtout des circonstances politiques. 2012 est l’année d’une élection « sacrément » présidentielle !
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