Depuis plusieurs semaines, Benamar Belkacem (63 ans) s’est jeté dans la bataille des élections cantonales de mars. Le transporteur breton se présente dans le canton de Liffré, sous la bannière UMP. Mais ce sont les valeurs du gaullisme social que cet ancien basketteur entend défendre. Il s’attaque à un bastion socialiste. « Si je n’y croyais pas, je n’irais pas », déclare Benamar Belkacem. Ou plutôt « Ben », comme le surnomment ses amis transporteurs, ceux de l’Unostra, dont il a longtemps dirigé l’Union de Bretagne, et ceux de l’OTRE, qu’il a rejointe en 2009, sous l’étiquette Unotre dont il ne tient pas à se départir. Quitte à froisser les dirigeants de l’OTRE… dont il s’est un peu mis à l’écart, ne trouvant pas d’écho favorable, dit-il, à sa proposition d’un rétablissement de la TRO. L’homme, à la stature imposante, a du caractère. « Il veut toujours avoir raison. Je suis un des rares à oser le pousser dans ses retranchements, souligne Pascal Debruyne, son copain de longue date, rencontré sur les bancs de l’Unostra. « Ben » s’est fait tout seul, à son arrivée d’Algérie en 1965. Après avoir tâté dive
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