MICHEL ABALAIN Président de Sotrandis (29)

Notre entreprise est confrontée à une situation difficile depuis 2008. Les exercices 2009 et 2010 ont été déficitaires et 2011 était sur la même tendance. Conscient de ces difficultés, j’ai engagé une série d’actions : le bridage des véhicules à 80 km/h, la mise en place d’un atelier intégré, la diminution des primes d’assurance avec un plan de réduction des sinistres et l’intégration dans le groupement Tred Union avec des économies conséquentes. Cela a été utile mais ne suffisait pas. J’ai recruté un directeur de site, René Priser, complètement novice dans le transport qui a apporté de nouvelles approches venant de l’industrie. Après l’élaboration d’un prévisionnel 2011, une méthode de calcul simple de coût de revient a été conçue, basée sur les heures et le kilométrage. Nous avons donc une vision claire de la rentabilité de chaque prestation, ce qui nous met en meilleure position pour négocier les prix. Nous avons réorganisé des trafics en particulier les retours, et en avons arrêté certains. Le comparatif entre le prévisionnel et le réalisé nous permet d’identifier immédiatement les dérives. Chaque mois, nous ten