Depuis de longues années, il est au cœur de l’échiquier du transport terrestre en France. René Petit a surtout été le tout-puissant président de la FNTR, entre 1989 et 2003. Un mandat qui lui a valu notamment de jouer les chefs d’orchestre en 2000, en pleine grève des « routiers ». La grande presse l’avait ainsi désigné comme « l’homme qui a bloqué la France ». Allusion aux barrages qui avait été érigés partout dans l’Hexagone. Dans un portrait qui lui était consacré, l’ex-patron de Sapanord (59) était présenté comme un personnage « plus politique qu’affectif ». Ses proches d’alors lui trouvaient comme défaut d’être « trop personnel » et de négliger les alliances. A 63 ans, René Petit est aujourd’hui président de la commission sociale de la FNTR et trésorier adjoint de l’OPCA Transport. En 2003, il a pris la présidence (non opérationnelle) de Novatrans. Ce diplômé de l’École supérieure de commerce de Paris a également présidé la Carcept de 2004 à 2007. Aujourd’hui, René Petit se présente comme le président légitime de la CGMTR, l’ancienne Caisse de garantie mutuelle des transports routiers, qu’il
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