Après le 12è congrès national de l’OTRE en octobre, celui de la FNTR, le 67è, en novembre ! À la Porte Maillot, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, n’a pas manqué son examen de passage. Mais, incarnant le gouvernement, avait-il le choix devant une assemblée très garnie, troublée, voire piquée par la perte avérée de compétitivité des entreprises et par redoutables perspectives en 2013. Sur la forme, au pupitre pendant une heure, Frédéric Cuvillier a su stabiliser l’auditoire de la FNTR, soudain attentif, comme retenant son souffle, auditoire qu’on a connu plus turbulent avec d’autres ministres (souvenons-nous de l’accueil fait à Dominique Bussereau, par exemple). Deux bons mots, trois anecdotes et quatre mises au point, qui n’ont pas épargné son prédécesseur Thierry Mariani, ont décrispé l’ambiance. Sur le fond, Frédéric Cuvillier avait dans sa besace quelques annonces apaisantes, perçues comme des baumes à défaut d’être des remèdes. Sur les modalités de la répercussion de la taxe poids lourds, l’indigeste décret du 4 mai 2012 porteur d’une belle « usine à gaz » tombe dans les oubliettes (ouf de soulagement
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?