Les Alsaciens vont-ils goûter avant tout le monde la « béchamel infernale » de la taxe PL, en avril 2013 ? La question agite les esprits jusqu’au sommet de l’État.? Le ministre Cuvillier lui-même semble flotter à son énoncé, étant acquis que ce calendrier à double détente, explicable en 2005 quand Yves Bur en défendait le principe, présente un caractère discriminant peu justifiable aujourd’hui. Les Franciliens font face à une autre problématique : la taxe PL a, pour eux, une nature quasi urbaine. Expliquons-nous. En Île-de-France, la redevance kilométrique va s’appliquer sur près de 2 300 km, allant du très urbain périphérique parisien (250 000 véhicules par jour dont 20 % de PL) à la périurbaine N104, en passant par la A86 et les radiales. Gratuite depuis des lustres (et sans remonter jusqu’aux barrières d’octroi), cette voirie en milieu urbain va devenir payante. L’impact sera très sensible pour les transporteurs qui font du régional parisien à 100 %. Elle va avoir des conséquences dans trois domaines : sur l’économie des transports (quel niveau d’inflation des coûts et donc des prix ?) dissuadant, au passage, les poid
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