L’Officiel des Transporteurs : Où en est le dossier Doux ? Le groupe s’était engagé à payer aux transporteurs la moitié de leurs créances à fin septembre, qu’en est-il ?
Anthony Rouxel : Il n’y a pas d’avancées malheureusement. Le groupe n’a pas tenu ses engagements, certainement parce qu’il ne pouvait pas. Il doit monter un plan de continuation avec des propositions qu’il sait difficiles à réaliser. Cela explique pourquoi elles sont pour l’heure restées non tenues. Il n’y a donc pas eu de règlements comme prévu. On peut considérer cela comme une perte sèche pour les transporteurs.
Par votre position à la FNTR, pouvez-vous mesurer l’impact chez les transporteurs car au moment du dépôt de bilan de Doux, on évoquait 2 000 emplois concernés en Bretagne et en Pays de la Loire ?
A. R. : C’est très compliqué. Nous n’avons pas de données précises car beaucoup d’entreprises ont perdu des marchés avec Doux ou se sont retrouvées sans activité, d’autres ont réussi à garder des volumes ou à en prendre ailleurs. Les transporteurs qui faisaie
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