Thomas Wilson avait initialement opté pour un plan de cession. Le patron de Munster a finalement profité de l’absence de dossier sérieux de reprise, qui porte sur l’ensemble du périmètre, pour se positionner auprès de l’administration judiciaire et du tribunal de commerce de Saint-Étienne dans le cadre d’un plan de continuation. « Nous sommes confrontés à un passif qui n’est pas énorme, assure le dirigeant stéphanois, nous pensons être en mesure de l’éponger ». Après avoir essayé de se donner un bol d’air en tentant (sans succès) d’ouvrir son capital à des investisseurs financiers rhône-alpins, Thomas Wilson a dû se résoudre le 5 décembre dernier à placer Munster (15 M€ de CA prévus en 2012 et 130 salariés) sous la protection de l’administration judiciaire. « A 250 k€, on évitait le redressement », lance le chef d’entreprise. L’entreprise avait été cédée par Jean Munster au groupe Transalliance en 2007. Le groupe lorrain avait décidé de s’en séparer en 2010 et en avait « donn
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