Fallait-il s’y préparer : 956 défaillances d’entreprises ont été enregistrées au 4e trimestre 2012. Du jamais vu sur un seul trimestre. Un triste « record » au regard des périodes précédentes moins noires : 554 défaillances avaient été comptées à la fin 2011 et 511 à la fin 2010. Au total, plus de 2 700 sociétés sont passées à la barre du tribunal en 2012 (comprenant liquidations directes et cessations d’activité), lourd tribut payé à une conjoncture économique qui ne décolle pas (il n’y a qu’à regarder du côté de l’industrie automobile, chez PSA et Renault en premier lieu). De surcroît, la création d’entreprise dans le secteur routier n’a pas amorti le choc des liquidations et cessations, puisque un solde négatif a été souligné par Coface au 3è trimestre (à hauteur de 317 unités). Digne d’une hécatombe pour les uns, résultat d’un « écrémage » naturel pour d’autres, l’ampleur de ces chiffres (que nous détaillerons dans un prochain numéro) sera diversement appréciée par les chefs d’entreprise qui affrontent 2013 avec réserve. Le phénomène appelle immédiatement deux commentaires. Le premier concerne l
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