Un rendement en baisse

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La météorologie défavorable a rendu la campagne particulièrement longue et difficile, surtout pour la région Nord. Le rendement à 86 t/ha est inférieur de 3 t/ha à la moyenne de ces cinq dernières années. Cependant, les progrès organisationnels font l’unanimité chez les transporteurs et les sucriers.

Une campagne difficile. De l’avis général, cette récolte aura été particulièrement laborieuse. La raison ? La pluie persistante. Le taux de pluviométrie a été particulièrement élevé en fin d’année. Les zones du littoral du Nord-Pas-de-Calais en ont particulièrement souffert. Alors qu’habituellement, la campagne betteravière commence mi-septembre pour s’achever vers le 20 novembre dans la région, des parcelles restent à arracher ce mois-ci. Jacky Lecanu, dirigeant des transports éponymes et président de la FNTR Haute-Normandie, chargé de la commission « grande benne », pose un constat similaire dans sa zone : « La pluie incessante nuit à la rentabilité des transporteurs car elle entraîne de longs temps d’attente. Comme les agriculteurs ne peuvent pas faire l’arrachage dans les champs, nous manquons de b

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