Le premier semestre 2012 a été marquée par une nouvelle hausse exponentielle du prix des carburants ; le second par la problématique de l’écotaxe, amplifiée par la proximité de l’échéance et l’enlisement des nouveaux gouvernants dans la production d’un masque de répercussion. Ces évènements ont eu la fâcheuse tendance à nous faire oublier que nous sommes infectés par un virus : les hausses de charges sociales et une succession de modifications défavorables du mécanisme « Fillon ». L’application de ses modifications successives, sous prétexte de « maux de société », masque les iniquités gouvernementales et la gabegie budgétaire de notre système de protection sociale.
La récente réintégration des HS dans le calcul du « Fillon » est venue apporter le coup de grâce. Pour s’en convaincre, il suffit de comparer les bulletins de salaires d’un même chauffeur (150M), sur ses bases réactualisées à 26 mois d’intervalle. Lequel fait apparaître, entre novembre 2009 et janvier 2013, une hausse de 31,49 % des charges patronales pour une augmentation du salaire brut de 6,86 %. Pris dans nos difficultés quotidi
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