Le marché aux bestiaux de Cholet, chaque lundi. Les hommes, canne en main, en blouse grise, qui vendent et achètent. La cloche qui sonne le départ (officiel) des transactions. Les vaches qui s’agitent dans les espaces de « parking ». Les conducteurs qui se démènent pour les chargements dans les bétaillères… C’est tout cela qu’il aime, Alain Ayrault. C’est toute sa vie, cette chaleur des rapports humains, le côté informel des relations de travail. Alain Ayrault affiche la soixantaine bien portante. L’envie de s’arrêter, après bientôt 40 ans à la tête de l’entreprise qu’il a créée, ne l’a même pas effleuré. Ce fils de paysan dirige, avec son frère Freddy, une PME de 26 salariés et 3 M€ de chiffre d’affaires. La société se porte bien. Les contraintes réglementaires, qui tombent régulièrement de Bruxelles, n’ont pas eu raison de la passion qui l’anime. Pas celle que vous croyez… « J’ai toujours davantage été passionné par les animaux que par les camions », déclare ce père de deux enfants. Une passion qui est née très jeune chez Alain Ayrault que ses parents retrouvaient régulièrement juché, dès l’âge de 2 a
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