Les mécanismes de la paie appliqués au transport méritent, à eux seuls, toute une littérature. Et s’avèrent une source inépuisable de complexités, sur le fond réglementaire comme sur la présentation des données et calculs. Affaire de spécialistes et d’experts ? Que nenni si l’on considère le bulletin de paie comme un lien majeur entre les employeurs (au nombre de 40 500 recensés dans le TRM) et les salariés (au nombre de 335 000). Appelant à la vigilance, la société STS a récemment identifié les « cinq erreurs classiques » et récurrentes : oubli de la mention obligation de la Convention collectivesur la fiche de paie ; référence au taux horaire conventionnel alors qu’il était inférieur au SMIC ; application erronée de l’allégement Fillon quand il prend en compte la majoration des heures d’équivalence (question de coefficient) ; application de la réduction salariale sur les heures supplémentaires alors qu’elle est supprimée depuis le 1er septembre 2012 ; oubli dans le net imposable des heures supplémentaires, alors que c’est obligatoire depuis le 1er août dernier. Cette liste d’erreurs, troublante, souligne que le rend
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