Pour les entreprises de transport, il est difficile de percevoir un quelconque avantage à la mise en place de la taxe PL.
Ne sautent aux yeux, et depuis l’origine en 2010, que ses inconvénients en termes commerciaux, économiques, pratiques, des surcroîts de charges administratives… Sans parler des procès-verbaux visant les véhicules en infraction (allant jusqu’à l’immobilisation du véhicule par la Douane et 750 euros d’amende) que devront repérer les 175 portiques en cours de montage sur le réseau taxé. Un fardeau de plus en 2013, disent les chefs d’entreprise les plus fatalistes ! Mais quelques-uns, peu nombreux et plus discrets, voient dans cette fiscalité routière une… opportunité. Car la taxe PL, dans sa grande « largesse », vise aussi les flottes privées qui, elles, n’auront pas la possibilité de répercuter la taxe à leurs clients et qui, par surcroît, n’exploitent pas toujours des véhicules diesel de dernière génération. Sur les 600 000 véhicules français de +3,5 tonnes visés par la taxe (0,12 centime du km), une proportion appartient aux « comptes propres », en particulier dans le champ du commerce interentreprises (négoc
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