Deux jours fériés consécutifs en 2013, la commémoration de l’Armistice du 8 mai et l’Ascension le 9 mai : ce calendrier est inédit depuis 2002. Les produits périssables bénéficiant d’une dérogation permanente pour leur circulation les jours fériés, l’Union nationale du transport frigorifique (UNTF) préconise à ses adhérents de travailler le mercredi 8 et de considérer le jeudi 9 comme un réel jour de repos. « Nous répondons ainsi à de nombreuses demandes d’industriels qui souhaitaient savoir comment nous allions nous organiser », explique Jean-Paul Meyronneinc, le délégué général. Car assurer le transport deux jours fériés de suite pose problème, malgré la dérogation. Techniquement d’abord, celle-ci n’autorise pas les véhicules à circuler à vide, « ce qui entraîne leur immobilisation après la livraison ». Seul le transport intra-régional échappe à cette règle. Économiquement ensuite, le coût de revient de la main-d’œuvre augmente « de 20 à 30 % par rapport à un jour lambda ». Socialement enfin, les transporteurs « ne peuvent pas demander à tous leurs salariés de travailler deux jours fériés de suite »
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