Qui s’en plaindra ? Le nouveau calendrier officiel de la taxe PL, à compter du 1er octobre, n’a pas été mal accueilli dans le monde du transport, c’est un euphémisme. D’autant que l’entrée en vigueur de la taxe sera précédée d’une période probatoire, à partir de juillet, sur la base du volontariat, avec réintégration de la taxe alsacienne dans le dispositif général (ce non-sens alsacien avait fini par rendre bancal le service après-vente de cette taxe !). Ayant fait l’objet d’une communication attentive dès le 28 février, avec le ministre Frédéric Cuvillier en première ligne, la nouvelle du report a engendré trois sentiments chez les transporteurs. La reconnaissance d’abord. Celle d’avoir été entendus par les pouvoirs publics et des relais locaux, même si la vérité oblige à dire que c’est davantage le défaut de fiabilité technique du dispositif de collecte qui a justifié l’ajournement. Le soulagement, ensuite. Aucun transporteur, ni les sociétés habilitées à télépéages, n’avait envie de payer les pots cassés d’anomalies que le gouvernement aurait eu portées à sa connaissance, le 18 février, soulignées par un
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