« Des choix courageux » devront être faits dans l’année pour assurer l’avenir de nos régimes de retraite. Le président de la République, François Hollande, a annoncé la couleur, le 12 mars à Dijon. Une semaine auparavant, le gouvernement avait jeté les grandes lignes d’un cahier des charges censé guider la réforme. Dans les faits, le document se borne à recenser les possibles leviers : augmenter les cotisations (au risque de mettre à mal la compétitivité des entreprises et le pouvoir d’achat des Français) ; geler les pensions des retraités (déjà écornées cette année par une nouvelle taxe) ; jouer sur la durée d’activité et l’âge légal du départ à la retraite (60 % des Français sont hostiles à un recul de l’âge de départ au-delà de 62 ans et 57 % à un allongement de la durée de cotisation au-delà des 42 annuités, selon un récent sondage). À moins que ne soit privilégié un « mix » de ces trois scénarii. Une commission doit proposer des pistes de réforme d’ici le mois de juin, avant la concertation avec les partenaires sociaux.
C’est dans ce contexte que les représentants des employeurs et des salariés du TRM
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?