J’ai intégré en 1987 l’entreprise créée par mon père, Roger Saunier, en 1956. Nous nous sommes vraiment développés en 1995 quand nous avons commencé à travailler avec une filiale du groupe Mory spécialisée dans l’automobile. Mais en juillet 2009, avec la crise, cette dernière a rompu 14 contrats sur 18. Depuis, nous nous sommes recentrés sur les transports agricoles et les marchandises générales. Les années 2009-2010-2011 ont été déficitaires. On m’avait conseillé de me mettre en redressement judiciaire, mais j’ai refusé pour rester maître chez moi. Nous avons subi un nouveau coup dur au 1er janvier 2012, en perdant un important client.
Mais nous sommes parvenus à rebondir. En 2012, notre résultat d’exploitation a atteint 62 000 euros. Tandis que sur les trois premiers mois de l’exercice 2013, notre chiffre d’affaires a grimpé de près de 5 %. Pour y parvenir, nous nous sommes réorganisés. Nous avons arrêté trois lignes non rentables, ce que je ne regrette pas. Spécialisés dans le transport régional et local, nous avons la chance de travailler entre Chartres et Orléans, une zone dynamique, notamment grâce
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