« Le SNIT, c’était l’espoir poussé jusqu’à l’illusion, mais on ne construit rien de solide sur l’illusion », a rappelé le président de la commission Mobilité 21, Philippe Duron, lors de la remise officielle de son rapport au ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, le 27 juin. Un préambule tacle le gouvernement Fillon, lequel avait esquissé un Schéma national des infrastructures de transport (SNIT), impossible à financer, soit 245 milliards à investir en 25 ans. Philippe Duron propose une hiérarchisation réaliste des projets, classés en trois catégories dans le temps : « premières priorités » avant 2030, « deuxièmes priorités » (2030-2050) et « horizons lointains » (au-delà de 2050). Le député-maire de Caen préconise deux scénarios financiers. Le premier permet d’engager 8 Md€ à 10 Md€ de travaux chaque année d’ici 2030 ; le second
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