Depuis plusieurs mois, sous l’impulsion de Philippe Kerloch, les conducteurs spécialisés dans le transport de matières dangereuses tentent de s’organiser pour obtenir la reconnaissance de leur métier. Pour l’heure, ils se heurtent à l’hostilité des syndicats de salariés et des organisations professionnelles. « La CGT et les autres syndicats ont toutefois compris que les salariés ne lâcheront pas l’affaire », déclare Philippe Kerloch, qui affirme avoir le soutien effectif de 800 salariés issus des bassins d’emplois de Rouen, Brest, Lorient, Donges, Bordeaux, Lyon, Marseille, Montélimar, Valence et Grenoble. Déterminé à faire avancer sa cause, ce conducteur de chez Premat (91) s’est fendu de plusieurs lettres aux directions nationales des syndicats mais également à Michel Sapin, ministre du Travail, et à Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux Transports. Philippe Kerloch leur demande de favoriser l’ouverture d’une commission paritaire « dans le cadre d’une reconnaissance de notre métier ». La dernière commission en date, celle du 22 janvier dernier, n’a pas souhaité répondre aux attentes des demandeurs. Les conducteurs de ma
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