Des deux côtés, les versions divergent. L’un assure avoir fait les frais d’une rupture de contrat non régulière. L’autre affirme que son sous-traitant ne respectait pas les standards de qualité. Le premier, Eyrin Colis, est une entreprise limougeaude de 16 salariés qui dit assurer depuis 14 ans des opérations de sous-traitance locale pour le compte de GLS. Son dirigeant, Bruno Lacour, assure se trouver en situation de dépendance économique vis-à-vis de son donneur d’ordre (l’agence GLS de Limoges), laquelle représenterait 75 % de son chiffre d’affaires et a décidé de résilier le contrat. Un appel d’offres a été passé. Procédure classique. « Sauf que les dés étaient pipés, prétend Bruno Lacour. Cet appel d’offres est irrégulier car il devait être clôturé le 28 juin. Or, nous avons reçu une réponse négative le 22 juin ». Le patron d’Eyrin Colis accuse en outre son donneur d’ordres de ne pas respecter la clause gazole, ni les délais et les horaires des conducteurs. « Dix chauffeurs tournaient pour eux tous les jours. Avec notre avocat, nous avons adressé des courriers qui sont restés sans réponse », affirme le patron de l
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